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Au déclic, suspendre dans l’appareil ce qui se présente, et après l’opération technique de tirage, cet aplatissement de l’espace, 

reconnaître mon alphabet psychique. Ces pages brillantes forment un matériau partiel qu’l faut rendre à un nouvel espace visuel. 

Leur rapprochement oblige à des correspondances imparfaites et aux coïncidences fragiles. Ce sont ces approximations et décalages

dans la grille de lecture habituelle du format qui en font la saveur. La sensation d’insaisissable, de suspend de  la cohérence, libère le regard qui ne sera jamais épuisé.

Condensations partielles vers détentes hors limites. Traversée des deux pratiques.  

Je rapproche mon cadrage sur des détails de mes toiles peintes comme pour  découvrir ces espaces peints autrement, et sur des détails de mon environnement comme pour en prélever un événement fugace. C’est un même désir.  

 

54X110cm 2015

C’est en préparant un projet de sérigraphie que j’ai insolé la soie à travers des photographies ; c’était des photographies de branchages qui sont devenues graphismes à encrer. 

J’ai combiné quatre  images semblables dans l’espace de la sérigraphie en les désorientant.

Je faisais tirer sur papier des photographies assez structurées et je combinais par collage ces formats de façon à produire par symétrie des formes inhabituelles ; les éléments principaux devenaient secondaires, les détails périphériques se retrouvaient centraux.

comme dans un kaléidoscope. Par le dessin et le collage j’ai continué de contrarier et de rendre l’espace photographique à la surface du dessin.

L’exposition à la galerie Remp’Art rendait compte de ces étapes jusqu’à l’appariement de photographies choisies pour cultiver les chemins du regard dans la surface photographique.

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